Le 22 avril dernier avait lieu le Jour de la Terre, un événement qui se tient annuellement depuis maintenant 53 ans. La préservation de l’eau est un enjeu environnemental souvent évoqué, mais des incompréhensions subsistent chez plusieurs personnes : l’eau n’est-elle pas inépuisable ?
En ce mois d’avril, Culligan Québec fait le point sur cette ressource essentielle à notre survie en expliquant comment elle se renouvelle, mais aussi de quelle façon elle est menacée actuellement.
Une ressource qui se renouvelle
Si vous pensez que l’eau est inépuisable, vous n’avez pas complètement tort. En effet, puisqu’elle suit un cycle, on la dit renouvelable. Ce cycle suit les étapes suivantes :
- L’évaporation ou la transpiration
- La condensation (formation de nuages)
- Les précipitations (pluie, neige, grêle)
- Le ruissellement (une partie de l’eau regagne les nappes souterraines)
- L’infiltration (une partie de l’eau regagne les cours d’eau)
- La circulation souterraine
Ainsi, toute l’eau qui se trouve sur la planète reste effectivement sur la planète et il n’y a pas de « perte » d’eau à proprement parler. En effet, même l’eau de votre robinet que vous laissez couler finit par revenir dans le cycle.
Pourtant, pourquoi parle-t-on d’économiser l’eau et de ne pas la gaspiller ?
Moins abondante qu’elle n’en a l’air
Après tout, si on appelle la Terre la « planète bleue », c’est que l’eau en compose une vaste proportion. Cependant, vous n’êtes pas sans savoir qu’il s’agit essentiellement d’eau salée, une eau qui n’est pas propre à la consommation.
L’eau douce, en comparaison, ne représente que 2,5 % de l’eau disponible. Et sur cette proportion, 20 % de la quantité totale d’eau douce se trouve effectivement au Canada. En revanche,
« moins de la moitié de cette eau – soit environ 7 % des réserves mondiales – est “renouvelable” », selon le Gouvernement du Canada.
Le Québec, quant à lui, compte environ 3 % des ressources d’eau douce, dont la majeure partie se trouve dans le fleuve Saint-Laurent.
Cela n’empêche pas certaines personnes dans la province, particulièrement vers le nord, de manquer d’eau potable. En effet, il ne faut pas perdre de vue le fait qu’une partie de l’eau douce se trouve sous forme de glace.
Il faut aussi noter que le réchauffement climatique a des impacts sur le cycle de l’eau, menant à des sécheresses ou des inondations. Puisqu’elle n’est pas utilisable à toutes les étapes de son cycle, il faut reconsidérer le terme « inépuisable ». Comme le mentionne le biologiste Rémi Gaudreau dans une entrevue pour Radio-Canada :
« La météo et le climat vont provoquer des sécheresses comme celle de 2021. Et si on continue à utiliser l’eau et à se développer de la même façon, à un moment donné, il va y avoir un conflit. »
Par ailleurs, la croissance de la population n’est pas sans impact sur la quantité d’eau disponible. Cela engendre non seulement une hausse de la consommation de l’eau à domicile, mais aussi des activités agricoles.
La pollution, une menace importante
Même si l’eau est renouvelable et que l’eau du robinet ne se perd pas, le principal problème rencontré est celui de la pollution.
Chaque fois que l’eau « disparaît » dans la tuyauterie, elle doit être de nouveau traitée. C’est un processus coûteux et qui demande l’utilisation de produits chimiques qui vont, à leur tour, engendrer une diminution de la qualité de l’eau.
Par ailleurs, plusieurs activités humaines ont un impact sur la pollution des eaux, entre autres les activités du secteur agroalimentaire. Le rejet d’éléments chimiques dans l’eau est non seulement nuisible à l’écosystème, mais il rend l’eau potable de plus en plus rare. En effet, l’eau potable est de plus en plus contaminée par :
- Du phosphore
- De l’azote
- Des pesticides
L’eau est-elle inépuisable ? Peut-être. Mais l’eau potable, elle, est bel et bien épuisable. En ce mois d’avril, nous tenons à l’importance de le souligner et d’appuyer la lutte pour la préservation des eaux.
Le traitement de l’eau à domicile, pour une eau sans contaminants
Évidemment, nous vous encourageons à continuer vos efforts pour éviter le gaspillage de l’eau. Un système de traitement de l’eau peut d’ailleurs vous aider à y parvenir : vous n’aurez plus à laisser couler l’eau pour en éliminer les goûts et odeurs indésirables ! Un refroidisseur d’eau pourrait également vous aider à cette fin.
De plus, les systèmes de traitement de Culligan vous permettent d’obtenir une eau propre et saine, sans contaminants. Selon la municipalité, il peut arriver que des substances chimiques troublent le goût et l’odeur de votre eau : nous vous aidons à vous en débarrasser, une fois pour toutes.
Pour une analyse de votre eau et une solution sur mesure, contactez l’équipe de Culligan Québec !
